De nombreux enseignants font remonter la présence d’une seconde journée de pré-rentrée imposée par leur IEN.
Nous rappelons que les enseignants du premier degré sont tenus de respecter des obligations concernant leur temps de travail. D’après le décret du 29 mars 2017, ces obligations s’articulent de la façon suivante :

• - 24h hebdomadaires face aux élèves
• - 108h annualisées

Il existe donc seules deux possibilités quant à ces six heures de pré-rentrée supplémentaires. Soit elles sont obligatoires et sont donc déduites de nos 108h, soit elles sont facultatives et ne font donc pas parties de nos obligations de service.

Le cas a été présenté par nos collègues du SNUDI-FO 45 à leur IA-DASEN le 6 octobre dernier en audience, qui a eu une réponse fort étonnante.

"Ces six heures ne font pas partie des 108h mais sont obligatoires."

Des formations obligatoires en dehors de nos obligations ? C’est un non sens !

Rappelons que la seule journée de pré-rentrée obligatoire est celle publiée au B.O de rentrée, à savoir généralement fin août.

• - La seconde journée de pré-rentrée n’apparaît dans aucun texte réglementaire, elle n’existe donc pas.
• - Les obligations de services se limitent aux 108h et à la journée de solidarité, dont le SNUDI FO demande l’abrogation.
• - Les personnels ne peuvent être contraints à participer à des temps de formation en plus de leurs obligations réglementaires.

Le SNUDI-FO 14 rejoint le SNUDI-FO 45 et appelle tous les personnels à s’organiser contre ces demandes que nous jugeons abusives. Notre organisation syndicale se tient aux côtés des collègues qui refusent d’y participer et qui veulent faire entendre leurs légitimes revendications concernant le temps de travail.